Nataël et Maskolo, Fac. de Vincennes et vie communautaire, vie à la campagne et vie tout court. Lui, Nataël, elle, Maskolo : un bureau pour deux machines à écrire, un style qui s’enchevêtre et se fond, des livres en attente ou des projets à fourbir... l’arme douce des mots pour se battre, et la vie pour les mettre en pratique. L’amour du vert et du vent, du soleil et des balades aux petits matins de brume, le besoin d’écrire, d’aimer, de faire demain... « Les enfants de l’enfer » est le roman d’une lutte inégale mais qui, par une bienfaisante ironie du sort, se clôt sur une victoire de la Loi et de l’Ordre, dont on prend mieux conscience de la précarité. Avec des mots simples et vrais, un grand amour de l’écriture aux antipodes de la thèse et du pamphlet, Nataël et Maskolo nous content une histoire de chair et de sang, passionnée et fragile, aux couleurs du quotidien. Cela peut arriver demain. Peut-être est-ce même déjà arrivé ? Nous sommes tous concernés.