Viorica Stavila, exilée roumaine, romancière déjà couronnée par l’Académie française, guidée par les souvenirs de sa jeunesse, a écrit ici son roman le plus poignant, tant il est vrai que « Les chants désespérés sont les chants les plus beaux ». Après 25 années emmurée dans un univers kafkaïen, et de nombreuses tentatives infructueuses d’évasion, elle profita de la visite du Général de Gaulle à Bucarest, en 1968, pour fuir l’enfer stalinien qui s’était abattu sur son pays.